Utilisation des animaux à des fins scientifiques : contrôler plutôt qu’interdire
Les Pays-Bas pris en exemple par la Suisse
Interpharma, l’association des entreprises pharmaceutiques pratiquant la recherche en Suisse, vient de publier « Animal Welfare Report 2021 », son rapport annuel sur le bien-être animal au sein de l’industrie pharmaceutique helvétique.
Le communiqué de presse accompagnant ce rapport, insiste sur l’exemple des Pays-Bas où, « sans expériences sur animaux, la recherche ne fonctionne pas : le Comité national néerlandais pour la protection des animaux de laboratoire (NCad) a publié en 2016 une recommandation de passage à une recherche sans expériences sur animaux. Il demandait une réduction progressive et un plan d’abandon complet d’ici 2025. Les recommandations du NCad ont ensuite souvent été décrites comme un «plan directeur» d’élimination de l’expérimentation animale aux Pays-Bas, mais cela s’est avéré faux. L’objectif d’abandon complet a été atténué sous forme d’intention d’encourager les méthodes de substitution et les innovations se passant d’animaux, ce qui a été introduit dans la stratégie 3R : celle-ci demande à la recherche pharmaceutique de remplacer autant que possible les expériences sur animaux (replace), de réduire le nombre d’animaux (reduce) et de diminuer les contraintes auxquels ils sont soumis (refine). »
Le communiqué de presse conclut qu’il vaut mieux « Contrôler plutôt qu’interdire ».
Un lien pour télécharger « Animal Welfare Report 2021 »
Source : GIRCOR